C’est au matin d’une ère nouvelle que se situe l’année 1995: après quatre décennies de glaciation, la Guerre Froide s’est achevée par une victoire de l’occident. L’Europe et ses environs connaissent une situation géostratégique totalement nouvelle, caractérisée par une Allemagne réunifiée, le basculement vers l’Atlantique d’une bonne partie des ex-républiques socialistes et la disparition de l’URSS.
Revenons sur quelques dates qui ont redessiné le continent, autant que Yalta en février 1945. Le 9 novembre 1989, le Mur de Berlin se fracture, ce qui amène la RFA à absorber la RDA, chose officiellement faite le 3 octobre 1990. Exit donc les quatre zones d’occupation de l’Allemagne: la France peut rapatrier ou dissoudre une bonne partie des moyens qu’elle entretenait outre-Rhin pour s’acquitter de son rang de puissance victorieuse.
Le Pacte de Varsovie se désagrège de lui-même, avant que son oraison funèbre ne soit officiellement prononcée le 1er juillet 1991, à Prague. Exit donc la menace d’une irruption brutale des forces de l’Est par la fameuse trouée de Fulda. En 1995, les plus proches blindés T-72 sont ceux mis en oeuvre par l’armée serbe, et ils ne menacent pas directement la France. Une bonne partie des moyens tactiques de l’Armée de l’Air, qui visait à contribuer à arrêter cette offensive hypothétique, peut être réorientée vers d’autres objectifs.
Enfin, la fin de l’URSS est prononcée le 8 décembre 1991 par l’accord de Belaveja (Biélorussie): la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie et quelques autres redeviennent des pays indépendants. Le président Gorbatchev cesse ses fonctions à la tête de l’URSS, le 25 décembre de cette année (au revoir Père Noël). Une bonne partie des milliers de mégatonnes nucléaires mobilisés par le géant soviétique cesse de viser les pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Conséquence: la France ne modernisera pas ses missiles du plateau d’Albion.
En 1995, le monde, l’Europe, la France … et l’Armée de l’Air sont entrés dans une nouvelle ère. Certes, oui … Mais laquelle ?
S’agit-il du monde de Francis Fukuyama (The end of history and the last man, 1992), ou de celui de Samuel Huntington (The clash of civillizations, 1993) ?
Pour l’heure, les chefs de l’Armée de l’Air réfléchissent à la question … tout en parant au plus pressé, c’est-à-dire en mobilisant une bonne partie des moyens aériens au service de l’opération Deny Flight. En effet, « on » a cru bon de donner le feu vert à la désagrégation de la Yougoslavie et « on » essaie de maîtriser l’incendie qui se propage. La France fournit une contribution non négligeable à cette force internationale de « sapeurs-pompiers ».
En 1995, on ne sait pas encore si cette affaire est une réplique du séisme de la fin du Pacte de Varsovie et de l’URSS … ou bien un conflit annonciateur de la nouvelle ère historique, version Huntington (peut-être un peu des deux). Néanmoins, après un court moment d’expectative, les armées françaises suivent un plan d’ajustement de leurs moyens afin de s’adapter à la nouvelle donne stratégique. Il s’agit du plan « Armées 2000 ». L’Armée de l’Air entame sa restructuration en 1993.
Toutefois, la restructuration qui débute pour les aviateurs tire aussi les leçons d’un conflit de moyenne intensité qui s’est déroulé quatre années plus tôt en Irak et au Koweit. L’Armée de l’Air a en effet pris une part significative, quoique modeste dans l’absolu, aux opérations aériennes coalisées contre l’armée irakienne. Caractérisée par une suprématie aérienne acquise très tôt, grâce aux moyens US, les opérations françaises se sont soldées par un succès en demi-teinte.
D’une part, les objectifs ont été en grande partie atteints et on n’a pas déploré de perte grave; mais d’autre part, les opérations ont mis en évidence un certain retard français au niveau du C2I (Control, Command & Intelligence), au niveau de l’intégration aéro-terrestre dans une « manoeuvre » à grande échelle, ainsi qu’au niveau de l’emploi des systèmes d’armes de haute précision. Lors de l’attaque du terrain d’Al Jaber le 17 janvier 1991, les aviateurs français rééditent en quelque sorte l’attaque des Breguet 693 de la 54ème escadre, le 12 mai 1940 (*). Heureusement, ils s’en tirent beaucoup mieux … mais la tactique en Irak sera rapidement modifiée.
Ainsi donc en 1995, l’Armée de l’Air est en pleine mutation : suppression du niveau « escadre » au profit d’escadrons de chasse plus gros (20 avions, 3 escadrilles), dissolution d’une dizaine d’escadrons entre 1992 et 1997, fermeture de plate-formes (Strasbourg-Entzheim, Toul-Rosières), autonomisation du soutien technique, fermeture annoncée du 1er GMS.
Sur l’autre plateau de la balance, on trouve la création de la 36è escadre de contrôle aérien (opérationnelle en 1992), et l’admission au service opérationnel des Mirage 2000 de bombardement stratégique et tactique (trois escadrons de 2000N et trois de 2000D), qui entraîne un rajeunissement de la flotte.
A ce sujet, rappelons que les deux chasseurs-bombardiers (en fait, bombardiers) sont issus de spécifications de la guerre froide et sont tous deux spécialisés dans la pénétration à basse altitude et dans l’attaque avec des munitions guidées. Leur radar est pratiquement dépourvu de capacité air-air.
A l’instar du Mirage IVA, et au contraire de tous les avions tactiques qui les ont précédés en France depuis 1945, ils sont dépourvus de canons de bord, une arme qui confère un peu de polyvalence. Tous appareils confondus (Mirage IVP, 2000N, 2000D), la force de bombardement de l’AA (8 escadrons) bénéficie en 1995 d’un fort potentiel, puisqu’elle affiche un âge moyen de 5,6 ans (**).
Au contraire, le Mirage F-1CT, un chasseur tactique nouveau-venu dans les unités, conserve des capacités air-air (Cyrano IVMR et un canon de bord), si bien qu’il peut tenir la permanence de défense aérienne. A l’usage, ce Mirage F-1C recyclé va s’avérer un atout polyvalent dans le jeu de l’Armée de l’Air. Et dans l’immédiat, il contribue à rajeunir la flotte de chasseurs (19 escadrons, y compris la reco) qui affiche cependant un âge moyen de 14,9 ans en 1995.
Du côté du transport tactique, on a enfin un escadron de C-130H (le « Franche-Comté »), appareil à plus forte capacité et plus longue autonomie que le Transall. La mise en service des Lockheed permet de libérer des C-160 pour les escadrons outremer. Le couple Transall-Puma va ainsi faire le bonheur des plusieurs ETOM pendant pas mal d’années.
Le spectre du COTAM (qui change officiellement de nom en 1994) est complété avec le CN-235, qui équipe d’abord le nouveau « Vercors ». Initialement prévu pour combler le vide laissé par le départ du Noratlas (avec notamment la mission de transport d’un réacteur), le « Transalito » va peu à peu se fabriquer sa « niche » de transporteur léger. Moyennant ce dernier ajout à son inventaire, la flotte de transport tactique affiche un âge moyen de 15,8 ans (6 escadrons sans compter les ETOM).
Du côté des hélicoptéristes, les Fennec n’ont pas totalement remplacé les Alouette III, qui volent encore dans plusieurs EH. Par contre, les dernières Alouette II (celles du CIEH 341, à Francazal) s’apprêtent à être retirées du service. Le Super Puma AS-332 a fait son arrivée au sein de l’Armée de l’Air dès 1987 et vole en métropole comme en outremer.
Au milieu de 1995, alors que les opérations Deny Flight ont impliqué un nombre substantiel d’avions de transport, ainsi que des chasseurs, depuis mai 1993 en Bosnie, l’opération Deliberate Force a pour but d’amoindrir le potentiel serbe dans la région, et d’appuyer le mandat des forces de l’ONU au sol.
Lors de cette opération (30 août au 14 septembre 1995), des détachements de Mirage F-1CT et CR, de Jaguar, et de Mirage 2000C, D et N (jusqu’à 34 avions au total) interviennent depuis l’Italie. Face à des défenses aériennes bien organisées, un Mirage 2000N-K2 du 2/3 Champagne sera d’ailleurs abattu lors d’une attaque avec des bombes lisses, et son équipage fait prisonnier.
Ainsi, au milieu des années 90, alors que ses moyens logistiques plafonnent, et que le nombre de ses jets de combat en ligne décroche du niveau « 450 » qui était le sien depuis longtemps pour s’acheminer vers 380 (dans un premier temps !), l’Armée de l’Air engage environ 75 avions de combat dans des opérations extérieures internationales ou franco-africaines (Turquoise, Epervier, …). Sans compter les multiples détachements de transports et d’hélicoptères …
Alors qu’une nouvelle ère historique moderne a bel et bien commencé, l’Armée de l’Air a de son côté quitté les cieux stables de la Guerre Froide pour s’engager vers le XXIè siècle.
Un événement purement national va corser encore davantage cette transition des armées: le président Chirac décide en 1996 de « suspendre » le service national …
(*) Ce parallèle historique ne constitue nullement une critique des tactiques employées à l’époque.
(**) Calculé sur la base du nombre d’escadrons et de l’année de la mise en service du type dans l’AA.
….
Escadron | Traditions | Avion(s) | Base |
---|---|---|---|
EB 1/91 Gascogne | SAL28 SPA79 | Mirage IVA | Mont-de-Marsan (1) |
EB 2/91 Bretagne | Nantes Rennes | = | Cazaux (2) |
Escadron | Traditions | Avion(s) | Base |
---|---|---|---|
ERV 1/93 Aunis | SAL277 SAL10 | C-135F | Istres (3) |
ERV 3/93 Landes | SPA Bi54 SAL22 | C-135F | Istres (3) |
Escadron | Traditions | Avion(s) | Base |
---|---|---|---|
EC 1/2 Cigognes | SPA3 SPA103 SPA12 | Mirage 2000C | Longvic |
EC 2/2 Côte d’Or | SPA65 SPA67 | Mirage 2000B/C | = |
EC 1/3 Navarre | SPA95 SPA153 SPA62 | Mirage 2000D | Ochey |
EC 2/3 Champagne | SPA67 SPA75 SPA102 | Mirage 2000N | = (4) |
EC 3/3 Ardennes | 1.GCIII/3 2.GCIII/3 BR44 | Mirage 2000D | Ochey (5) |
EC 1/4 Dauphiné | SPA37 SPA81 SPA92 | Mirage 2000N | Luxeuil (6) |
EC 2/4 La Fayette | N124 SPA167 SPA160 | = | = (6) |
EC 3/4 Limousin | 1.GC I/9 2.GC I/9 SPA96 | Mirage 2000N | Istres |
EC 1/5 Vendée | SPA26 SPA124 | Mirage 2000C | Orange |
EC 2/5 Ile-de-France | Paris Versailles | = | = |
EC 3/5 Comtat-Venaissin | ERC571 SPA171 | Mirage 2000C | = |
EC 1/7 Provence | SPA15 SPA77 | Jaguar A | Saint-Dizier |
EC 2/7 Argonne | SPA31 SPA48 SPA154 | Jaguar E/A, Alphajet | = (7) |
EC 3/7 Languedoc | 3C1 SPA38 | Jaguar A | = |
EC 2/11 Vosges | SPA91 SPA97 6.GCIII/6 | Jaguar | Rosières (8) |
EC 3/11 Corse | SPA88 SPA69 5.GCIII/6 | Jaguar | = (8) |
EC 1/12 Cambrésis | SPA162 SPA89 | Mirage 2000C | Cambrai (9) |
EC 2/12 Picardie | SPA173 SPA172 | = | = (9) |
EC 3/12 Cornouailles | Dogue Scorpion | Mirage F-1C/B | = (10) |
EC 1/30 Valois | SPA84 SPA93 | Mirage F-1C | Reims (11) |
EC 1/30 Alsace | Strasbourg Mulhouse Colmar | Mirage F-1CT | Colmar (12) |
EC 2/30 N.-Niémen | Rouen Le Havre Caen | Mirage F-1CT | = (12) |
EC 3/33 Lorraine | Metz Nancy Thionville | Mirage F-1B/C | Reims (13) |
EC 4/33 Vexin | ERC III/561 ERC IV/561 | Mirage F-1C | Djibouti |
Groupe | Traditions | Avion(s) | Base |
---|---|---|---|
ER 1/33 Belfort | SAL33 EALA 9/72 BR244 | Mirage F-1CR | Reims |
ER 2/33 Savoie | SAL6 BR11 C53 | Mirage F-1CR | = |
Escadron | Traditions | Avion(s) | Base |
---|---|---|---|
ET 1/61 Touraine | VB101 VB113 | Transall C-160F | Orléans-Bricy |
ET 2/61 Franche-Comté | SAL19 BR104 | Lockheed C-130H | = |
ET 3/61 Poitou | 1.IV/15 2.IV/15 | C-160F | = |
ETL 1/62 Vercors | SPA Bi55 SAL8 | CN-235, Fennec, DHC-6 | Creil |
ET 1/64 Béarn | SAL14 SAL18 | Transall C-160NG | Evreux |
ET 2/64 Anjou | BR131 BR132 | = | Evreux |
ET 3/60 Estérel | DC-8, A310 | Creil | |
ETEC 65 | GAEL | N.262, TBM, DHC-6 (?), Mystère 20, Falcon 50, Falcon 900, Super Puma | Villacoublay (22) |
ETE 41 Verdun | Verdun | N.262, TBM | Metz |
ETE 43 Médoc | ELA43 | TBM | Mérignac |
ETE 44 Mistral | ELA44 | N.262, TBM | Aix-Les Milles |
EDCA 36 | SAL58 BR43 SAL253 SAL257 | E-3F | Avord (14) |
EE 51 Aubrac | une Sarigue | DC-8 Sarigue | Evreux |
EE 54 Dunkerque | MF20 | C-160G | Metz |
GAM 56 Vaucluse | ELA56 | Puma, DHC-6 | Evreux |
EA 1/59 Bigorre | C-160H | Evreux | |
EC 70 | DHC-6 | N.262 | Chateaudun |
Unité | Traditions | Type(s) | Base |
---|---|---|---|
EH 1/67 Pyrénées | SAL 17 | Puma, + ? | Cazaux |
EH 2/67 Valmy | 23e EH | Fennec | Metz |
EH 3/67 Parisis | SPA 99 | Alouette III, Ecureuil, Fennec, Super Puma | Villacoublay |
EH 4/67 Durance | 22è EH | Puma, Fennec | Apt |
EH 5/67 Alpilles | EH 1/65 | Puma, Fennec | Aix-Les Milles |
EH 6/67 Solenzara | ELAS 44 | Puma | Solenzara |
EHOM 68 Guyane | SPA 152 | Puma, Fennec | Rochambeau |
Unité | Traditions | Type(s) | Base |
---|---|---|---|
ETOM 50 | Réunion | C-160F, Fennec | Saint-Denis |
ETOM 52 | La Tontouta | Puma, Fennec, CN-235 | La Tontouta |
ETOM 55 | Ouessant | C-160F, Fennec ? | Dakar |
ETOM 58 | C-160, Puma, Alouette III, Ecureuil | Le Lamentin (15) | |
ETOM 82 | Maine | SE.210, Super Puma, C-160F | Tahiti (16) |
ETOM 88 | Larzac | Alouette III, C-160F | Djibouti |
Entité | Aéronef(s) | Base |
---|---|---|
Ecole de l’Air DV 5/312 | Fouga, Epsilon, Tucano | Salon (18) |
Ecole de Chasse « Christian Martell » | Alphajet | Tours (19) |
Ecole de Pilotage G.E. 315 | Epsilon | Cognac |
Ecole de Navigation G.E. 316 | Nord 262, Paris | Francazal (20) |
Ecole d’aviation de Transport G.E. 319 | Embraer Xingu | Avord |
ETO 1/8 Saintonge | Alphajet | Cazaux |
ETO 2/8 Nice | Alphajet | Cazaux |
Centre d’Instruction CITAC 339 | Mystère 20SNA, Jaguar | Luxeuil |
Centre d’Instruction CIET 340 | N.262, C-160 | Francazal |
Centre d’Instruction CIEH 341 | Alouette II, Fennec | Francazal (21) |
ECE 5/330 Côte d’Argent | variés chasse | Mont-de-Marsan |
ETE 6/330 Albret | variés transport | = |
Equipe de Présentation AA / EVAA | Alphajet, CAP 10B, CAP 231 | Salon |
Notes:
(1) Devient Escadron de Reconnaissance Stratégique le 01/08/1996
(2) Est dissous le 04/07/96
(3) Les deux escadrons sont dissous le 01/08/96 et deviennent le ERV 0/93 Bretagne
(4) Vole sur 2000N K2 jusqu’en mai 1998
(5) Pour mémoire, dernier vol IIIE le 11/05/94
(6) Les deux escadrons sont passés sous commandement FAS le 01/07/93 et prennent l’alerte nucléaire le 01/07/96
(7) Touche un complément de 3 Alphajet en novembre 95
(8) Les dissolutions des deux escadrons interviennent le 01/07/96 et le 25/06/97, respectivement
(9) Les deux escadrons ont aussi un Mirage 2000B en dotation
(10) Est dissous le 31/07/95
(11) Pour mémoire, a été dissous le 27/06/94
(12) Respectivement ex-3/13 Alsace et ex-1/13 Normandie Niémen (jusqu’au 23/06/95)
(13) Ex-3/30, est devenu 3/33 le 01/06/94
(14) Devient escadre avec la fusion des escadrons « Berry » et « Nivernais »
(15) Le transfert de l’ETOM 58 de Guadeloupe (Le Raizet) en Martinique (Le Lamentin) intervient en 1995
(16) Le retrait des Caravelle intervient le 18/09/95, le premier CASA arrivera le 26/02/96, le retard étant dû à l’interdiction de vol aux aéronefs français prononcée par l’Australie
(17) Le tableau ne comprend pas les Sections de Vol à Voile des bases, ni les ex-SALE des escadres qui se sont transformées en Section d’Accueil et Liaison (SAL) ou Escale Aérienne Militaire (EAM) et volent sur Fouga Magister (jusqu’en 1996) ou MS.760 Paris
(18) Le processus de remplacement des Fouga est en cours (dernier vol en mars 1996)
(19) Suite à la dissolution des 3e et 6e escadrons d’instruction à l’été 95, l’EAC compte 3 EIV
(20) Comprend l’Ecole des Navigateurs Officiers Système d’Armes qui vole sur des Alphajet détachés de Cazaux
(21) Le dernier vol d’une Alouette II de l’AA prendra place le 28/06/96
(22) L’histoire de l’unité francilienne est complexe: en juillet 1995, suite à la décision (politique) de fermer le GLAM, ce dernier rejoint le GAEL, qui avait, lui, fusionné les escadrons 1/65 et 2/65 en 1991. L’ensemble de la flotte de Villacoublay se trouve donc réunie en un seul Escadron de Transport d’Entraînement et de Calibration. L’ETEC est divisé en trois cellules (pas escadrilles !):
A suivre: 2005 …
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Livres de référence:
L’Histoire de l’Armée de l’Air. P. Facon, 2009. La documentation française, 558pp.
La Force Aérienne tactique 1965-1994. C. Nachbauer & D. Vivier, 1998. Association Point Fixe, 400pp.
Egalement consultés:
Jaguar – Le Félin en action. A.Vezin, 2008. Editions E-T-A-I, 264pp.
Mirage IV – Le bombardier stratégique. H.Beaumont, 2003. Editions Larivière, 367pp.
Site de référence: Traditions de l’Armée de l’Air