Organisé par le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), VOLFA 2025 mobilise plus de 1000 participants, une cinquantaine d’aéronefs, et 12 bases aériennes, dont Mont-de-Marsan, Orléans, Cazaux, Istres, Cognac, Avord et Solenzara.
Les unités engagées couvrent tout le spectre des capacités aériennes : chasse, transport, ravitaillement, guerre électronique, lutte anti-drones, commandos, surveillance, cyberdéfense… Un environnement réaliste permet de simuler des opérations dans un espace contesté.
VOLFA 2025 prépare également les forces françaises à leur engagement futur dans la Force de réaction rapide de l’OTAN (ARF) 2026, dont la France est nation-cadre. Cet objectif implique une coordination étroite avec les partenaires.
Sont ainsi engagés : un détachement italien de Tornado, un détachement grec de F-16, un détachement canadien de CC-130 Hercules, un détachement britannique de A400M Atlas. L’exercice est également imbriqué avec les manœuvres des autres armées françaises : l’armée de Terre à travers son exercice AGIIS, avec ses moyens de défense sol-air, ses hélicoptères d’attaque et les parachutistes de la 11ᵉ brigade parachutiste, ainsi que la Marine nationale à travers l’exercice Wildfire 25, centré sur la lutte antidrones. »
Le scénario 2025 s’inspire des conflits récents en Europe de l’Est et au Moyen-Orient, avec des opérations d’envergure menées dans des zones fortement contestées, dans tous les milieux et tous les champs.
Parmi les nouveautés figurent le ravitaillement à basse altitude entre A400M et Rafale, de jour comme de nuit, ainsi que des opérations de dynamic targeting : destruction rapide de cibles mobiles à haute valeur ajoutée, pilotées depuis le centre de commandement de Lyon.
VOLFA 2025 se tient jusqu’au 10 octobre.
Alexandre et escadrilles.org