L’exercice PEAN 19 s’est achevé le 6 décembre, après deux semaines d’une intense mobilisation pour les unités rassemblées autour du porte-avions Charles de Gaulle.
Les participants ont suivi un programme d’entraînement de complexité croissante, avec un scénario réaliste, recouvrant tous les domaines de lutte.
La flotte, dont le point focal était le Charles de Gaulle, et ses flottilles de Rafale, avec des F3R, de Hawkeye et de Pedro, était entouré de cinq frégates dont deux françaises (FREMM Auvergne et FDA Chevalier Paul), une italienne (le Luigi Rizzo), une espagnole (le Blas de Lezo) et une américaine (USS Ross, DDG71).
Le réalisme de PEAN 2019 était renforcé par l’intégration des bâtiments de commandement et de ravitaillement Somme et Var, des porte-hélicoptères Tonnerre et Mistral, de bâtiment de soutien et d’assistance Loire, des avisos Commandat Bouan et Enseigne de vaisseau Jacoubet, et du chasseur de mines Orion. Sans parler évidemment de ce qu’il y avait sous la surface…
Bref, on l’a compris, c’est une flotte complète qui s’est entraînée du 25 novembre au 6 décembre. À la suite d’exercices spécialisés dans chaque domaine de lutte, le groupe aéronaval a été confronté à la simulation d’une crise majeure allant jusqu’à la réalisation d’un tir combiné de missiles de croisière fictifs. L’intégration des frégates alliées a permis d’approfondir encore davantage le niveau d’interopérabilité du GAN avec nos alliés.
Le rythme intense et la mise en situation finale réaliste du GAN ont contribué à une préparation de haut niveau permettant au groupe aéronaval de se préparer à la réalisation de ses prochaines missions.
Bientôt, à l’issue d’une remise en conditions, le groupe aéronaval appareillera pour sa croisière opérationnelle, en Méditerranée ou ailleurs.
Alexandre et escadrilles.org