Trois des cinq forces aériennes majeures d’Europe ont pris livraison d’un total de 59 appareils : 25 avions pour la Luftwaffe, 20 avions pour le Royal Air Force et 14 pour l’Armée de l’Air.
A400M en essais d’atterrissage sur plage à Pembrey Sands le 10.12.2018. Credit: SAC Anna Lythgoe [RAuxAF] © UK MoD Crown Copyright 2018
La RAF n’expérimente pas les mêmes terrains sommaires que l’Armée de l’Air ! Credit: SAC Anna Lythgoe [RAuxAF] © UK MoD Crown Copyright 2018
Du côté allemand, les événements s’accélèrent: premier utilisateur de l’Atlas jusqu’en 2025 (date à laquelle l’Armée de l’Air devrait disposer également de 25 avions), et au-delà, la Luftwaffe vient de décider d’ouvrir un second hub A400, sur la base de Lechfeld en Bavière. Cette base sera la vis-à-vis de la base de Wunstdorf, où est basé le LTG 62, dans le nord du pays.
Pour ce qui est de la disponibilité, il n’est pas facile de trouver des chiffres, mais on sait que la RAF a opté pour une solution semi-privée, en octroyant un contrat de maintenance de 410 millions de livres à Airbus Defense & Space. Une solution efficace pour obtenir un bon rendement de sa flotte ?
Nouvel utilisateur, et client engagé pour 27 avions, l’Ejercito del Aire, aura eu la chance de ne pas essuyer les plâtres … et bénéficiera peut-être d’une boucle ‘action corrective’ plus dynamique avec l’usine de Séville !
Pour l’industriel, 2019 est une année pivot car des négociations avec les partenaires du programme doivent permettre de ré-échelonner à la baisse le rythme de livraison (8 avions par an). Ce qui donnera plus de temps à Airbus et aux forces aériennes pour valider toutes les spécifications opérationnelles prévues lors du lancement du programme.
Alexandre et escadrilles.org