2018, année du PC-21

Cognac 2018, l’Armée de l’Air sur PC-21

Les Pilatus PC-21 commandés par Babcock Mission Critical Services France sortent d’usine à une cadence accélérée, du côté de Stans en Suisse.

Roulant pour un vol d’essais à Stans, le deuxième PC-21 commandé par Babcock MCSF pour l’Armée de l’Air (photo Stephan Widmer https://www.flickr.com/photos/88541753@N05/36369957195/in/dateposted/)

La mise en service progressive du système PC-21 sur la base aérienne 709 de Cognac se fera bien en 2018, avec pour corollaire le retrait des derniers TB-30 Epsilon, avion de l’école depuis 33 ans.

Les Epsilon de Cognac: 2018 fin de vie opérationnelle ?

L’arrivée des Pilatus à Cognac entraînera la disparition des Alphajet de l’EAC à Tours et la migration de cette dernière vers Cognac, une révolution car l’Ecole de Chasse est implantée sur la base de Tours depuis mars 1961 (auparavant c’était Meknès au Maroc !).

Les ‘gadjets’ de Tours : ce sera fini en 2020

Au terme de cette mue, la formation initiale des pilotes de chasse s’articulera en quatre phases: une phase élémentaire au CFAMI de Salon (Cirrus SR20), commune à tous les pilotes, avions, hélicoptères et drones, une phase 2 à l’EPAA de Cognac (commune avec les pilotes de transport), la phase 3 de spécialisation chasse sur PC-21, et enfin une phase 4 à l’ETO de Cazaux.

Un Alphajet de Cazaux, ici de l’escadron ‘agressor’ 3/8 Côte d’Or

Cette dernière pourrait bien être un peu renforcée car à compter de 2020, c’est à Cazaux que les futurs chasseurs et chasseuses connaitront leur premier réacteur (à l’exception bien sûr des vols de familiarisation).

Dans l’Armée de l’Air, le cursus de formation Chasse sera raccourci de 6 mois (d’où une économie déjà chiffrée bien sûr), avec à la clef une plus grande efficacité. Pour les élèves-pilotes, le temps des hélices sera juste un peu plus long … !

Alexandre et escadrilles.org