Le 9 septembre a eu lieu le dernier vol officiel d’un Super Puma SAR de l’Armée de l’Air, aux mains de l’escadron d’hélicoptères 1/44 Solenzara.
Dans un mouvement de rationalisation de la flotte, les Puma SAR ont en effet été regroupés à Solenzara, tandis que l’EH 1/67 Pyrénées est rééquipé en Caracal. Ce mouvement est permis par l’admission au service des Caïman Terre dans l’ALAT.
L’ Armée de l’Air a utilisé une flotte de 10 Super Puma, en version AS-332C (3 appareils) et L (7 unités). Ces hélicoptères ont suivi des destinées différentes: quatre d’entre eux (C 2014 PN, C 2057 PO, C 2093 PP, L 2244 PM) ont commencé leur carrière en Polynésie à partir de 1984 pour la terminer au 1/44.
Trois appareils ont eu un circuit ‘parisien’ à partir de 1987, en passant du GLAM à l’EH 3/67 Parisis, puis au GAEL (Villacoublay): ce sont les L 2233 FY, L 2235 FZ et L 2377 FU. Trois autres hélicoptères ont fait un passage tardif à l’EH 1/44, avant (semble-t-il) de repasser en usine pour rejoindre l’ALAT.
L’AS-332C 2057 ‘PO’, vu au Maine en 2002. ‘Upoa’ a achevé ses vols à l’EH 1/44 en 2014, avec 6650 heures au compteur
Les deux ultimes Super Puma de Solenzara avaient respectivement 6650 et 6080 heures de vol à leur actif … et un grand nombre de vies sauvées. La mission principale de l’EH 1/44 est en effet le sauvetage.
Plusieurs Super Puma demeurent en service au sein de l’ET 60 de Villacoublay.
Alexandre et escadrilles.org