C’est en puisant dans des documents parlementaires, dont l’incontournable annexe 11 au rapport spécial sur le PLF 2016 (Projet de loi de finances) signée par le Député François Cornut-Gentille, que nous avons découvert que la disponibilité des aéronefs français est médiocre.
On aurait pu espérer qu’après les coupes drastiques dans le potentiel aérien intervenues de 2007 à 2012, la contrepartie des effectifs réduits, à l’excès, serait une forte disponibilité des matériels.
Hélas, il n’en est rien.
La disponibilité des aéronefs a chuté entre 2009 et 2014. Les crédits affectés aux forces aériennes par ce gouvernement sont nettement insuffisants.
Un examen des chiffres et un questionnement nous conduisent à suggérer que sans une rallonge d’au moins 500 millions d’euros chaque année, ciblée exclusivement sur la maintenance, le potentiel opérationnel de nos forces aériennes (Air, Mer, Terre) ne se redressera pas de manière significative.
Au détriment de la capacité de notre pays à influencer le cours des choses, y compris dans son arrière-cours.
On le remarque déjà.