C’est le CEMAA lui-même qui l’indique à Air et Cosmos (n°2395), on va assister à une nouvelle restructuration de la formation des pilotes de l’Armée de l’Air, avec le regroupement de l’apprentissage élémentaire à Salon (pour les Grob et les Cirrus).
La BA 709 de Cognac ne devrait rien perdre, puisqu’elle va bientôt (en 2016 ou 2017?) héberger l’Ecole d’Aviation de Chasse, avec un avion à turbo-prop (qui souhaitons-le volera aussi en dehors des heures de bureau).
Cette restructuration verra la BA 705 de Tours perdre son activité aérienne militaire (je ne sais pas si les riverains se plaignaient du bruit des Alphajet, en tout cas, il leur restera le bruit de l’autoroute et celui des tondeuses à gazon, en dehors des heures de bureau).
Avec l’arrêt de l’activité aérienne militaire à Dijon-Longvic, et le déménagement du 2/2 Côte d’Or vers Cazaux (prévu en 2014), l’Armée de l’Air regroupe donc la presque totalité de sa flotte d’Alphajet sur la BA 120 (ainsi que celle des Belges), ce qui, compte-tenu de la diminution globale du volume de formation, restera compatible avec la plate-forme et l’espace aérien.
Heureusement que la commande d’Alphajet avait été généreuse, car le Général Denis Mercier suggère dans la même interview que les Gadjet pourraient bien durer jusqu’en 2030, moyennant la modernisation de l’avionique (comme celle qui est en cours).
Un segment « turbo-prop » va donc s’intercaler entre le segment « piston train rentrant » et le segment « réacteur » de la formation de pilote de combat. Remarquons au passage que cette restructuration de la formation apporte au cursus de pilote d’avion militaire une lisibilité qui nous avait échappé lors des précédentes réformes.
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