En lien avec la Résolution 2085 du Conseil de Sécurité, et devant une accélération brusque des actions offensives des milices terroristes vers le centre du Mali, la France a engagé des moyens aériens à partir du vendredi 11 janvier, répondant ainsi à la demande pressante du gouvernement de ce pays. L’action en urgence des forces spéciales françaises a permis de stopper l’avance des colonnes terroristes.
La prise de contrôle de l’aérodrome de Tessalit, an nord-est, permettra d’inscrire la lutte anti-terroriste dans la durée.
Côté Armée de l’Air, le dispositif est stabilisé à 14 chasseurs de trois types différents (Mirage F-1CR du 2/33 Savoie (2 ) et Rafale (6) à N’Djamena, Mirage 2000D de Nancy-Ochey (6) à Bamako). L’équivalent d’un escadron de transport tactique et de la moitié d’un escadron de ravitaillement permet d’assurer la mobilité des forces terrrestres et le soutien de l’action aérienne.
La Marine assure une fonction essentielle de renseignement grâce aux Atlantique basés à Dakar, ces avions ayant également opéré des attaques au sol. Une vingtaine d’hélicoptères de manoeuvre et d’attaque de l’ALAT sont à pied d’oeuvre sur le théâtre malien.
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